Assises du sanitaire : Annie Genevard vise une « stratégie préventive »
Les Assises du sanitaire animal sont lancées ce jeudi 30 janvier 2025. La ministre de l’Agriculture compte échanger avec les parties prenantes des filières d’élevage pour « construire une nouvelle gouvernance » à l’horizon 2026.
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« Mieux vaut prévenir que guérir ». C’est l’adage auquel le ministère de l’Agriculture a fait référence dans une présentation publiée lors du lancement des Assises du sanitaire animal, ce jeudi 30 janvier 2025. Ce rassemblement interprofessionnel vise à réunir éleveurs, vétérinaires, représentants de l’État et ses délégataires afin de bâtir une nouvelle gouvernance et d’établir des contrats sanitaires de filières, précise le communiqué. Quelque 200 participants étaient présents, dont 41 représentants des filières d’élevage, a par ailleurs indiqué le ministère.
Le gouvernement mise tout sur la prévention, appelant notamment à la vaccination préventive et à la biosécurité. « Le modèle sanitaire mis en place il y a une quinzaine d’années […] a atteint aujourd’hui ses limites ». Surveillance, prévention, lutte… l’État n’entend pas tout changer, mais « améliorer » ou « rénover » ces modalités.
Rationaliser les dépenses publiques
Mais ces révisions exigent aussi de passer à une stratégie « plus efficace financièrement », souligne le ministère. Il envisage une réorganisation de la gestion sanitaire animale tout en prenant en compte les possibles coupes budgétaires attendues pour le secteur agricole dans le Projet de loi de finances 2025 (PLF). Cette rationalisation des dépenses publiques pourrait affecter le financement des dispositifs sanitaires.
Le gouvernement attend donc des « engagements forts » de la part des parties prenantes. « Sur la base des engagements des filières, l’État gardera son rôle de soutien et d’accompagnement pour permettre aux acteurs de pérenniser leur activité », promet le ministère.
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